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État de siège : Le maintien de l'État de siège est un moindre mal pour l'ituri ? (Analyse)

 

Des analyses ne cessent d'être enregistrés deux semaines après la tenue de la table ronde sur l'État de siège décrété depuis plus de deux ans dans les provinces de l'ituri et du Nord Kivu.

Notamment cette réflexion du Chef de travaux Didier Likele,  analyste politique de son état. Ce chercheur pense qu'en réalité, il n'y a aucune urgence pour la levée l'État de siège en Ituri, mais il se pose  plutôt  question de lutte de positionnement politique.

D'ajouter que même s'il pense que cet état d'exception n'avait que trop duré" c'est la suite des choses qui inquiète un peu, surtout sur la suite des événements ! question se pose encore avec acuité puisque nous sommes pratique à deux mois du début de la campagne électorale!" s'exclama Didier Likele.

Au-cours d'un échange avec pressecongo, cet acteur social a analysé trois points fondamentaux s'il était Chef de l'État Félix  Tshisekedi, à savoir :

"-Je veux bien lever l'état de siège, mais faudrait-il demander à la CENI en plus du processus électoral en cour d'organiser l'élection du nouveau gouverneur ?

 Le processus prendra combien de temps ? et ce nouveau gouverneur va régner durant combien des jours ?

2. Devrais-je instauré un autre état d'exception (état d'urgence par exemple) qui me donnerait la possibilité de nommer des nouveaux animateurs ? Sous quels critères ? Et où les trouver ? Ils derigeront combien des jours avec quelle mission ?

3. Devrais-je maintenir l'État de siège en y insérant quelques membres civiles (requalification) tout en sacrifiant la constitution de la République qui n'a jamais prévu une telle formule?" s'est il questionné.

Et de poursuivre: "Au même moment, j'observe les agitations des uns et des autres sur terrain, il est clair que les ambitions sont démesurées au point que même les proches du gouverneur déchu avant état de siège envisagent leur retour aux affaires, certains vont même jusqu'à souhaiter que le gouverneur intérimaire puisse reprendre sa place à condition que l'État de siège soit levé !"

Cependant, Didier Likele, souhaite voir le maintien de l'État de siège jusqu'à l'organisation des élections de décembre prochain, car insiste-t-il le maintien de l'État de siège est "le moindre mal" pour l'Ituri.

Ce scientifique iturien exhorte au chef de l'État de prendre la décision en tenant compte de tout les paramètres de la province de l'ituri.

Rédaction