180 policiers des nations unies de l'unité des police constituee indienne ont été décorés jeudi en ville de béni au grand nord de la province du nord Kivu aux l'est de la RDC .
s’agit d’une médaille décernée aux casques bleus en fin mission et en signe de reconnaissance de leur engagement opérationnel aux côtés des forces de défense (Police et armée) des pays hôtes. Cent quatre-vingts policiers indiens l’ont reçue ce jeudi 20 avril 2023 au Quartier général de la MONUSCO à Beni/Madiba. C’est le général (malien) Mody Berethe, chef de la Police de la MONUSCO qui a présidé la cérémonie de remise de ces médailles, en présence du maire ad intérim de la ville de Beni, le commissaire supérieur principal Jacob Nyofondo et du chef de bureau intérimaire de la MONUSCO Beni, Abdourahamane Ganda. Il a loué le professionnalisme et le dévouement de ces hommes qui jour après jour, œuvrent aux cotés de leurs frères et sœurs de la Police nationale congolaise pour sécuriser les populations :
« Les médailles des Nations Unies, c’est une combinaison de l’engagement opérationnel parce que les troupes qui viennent sont sélectionnées sur base de certains critères, mais aussi de l’humanisme dans la mesure où c’est le pays qui envoie les personnes pour contribuer à l’effort collectif, qui est l’effort international pour ramener la paix et la sécurité dans la zone ou le pays qui en a besoin. La mission principale de la composante Police, c’est principalement d’aider le pays-hôte », a déclaré le général Berethe.
Hache de guerre enterrée : la MONUSCO est libre de circuler partout.
De son côté, le maire intérimaire de la ville de Beni a salué le partenariat entre la MONUSCO et la Police Nationale Congolaise. Il estime qu'après les malheureux évènements de l’année dernière, beaucoup d’eau a coulé sous les points. Et désormais, la MONUSCO est libre d’effectuer son travail sur le terrain et partout dans la ville, sans aucun obstacle :
« Les relations qui existent entre la ville de Beni et la MONUSCO plus précisément la police, vont bon train. Ils ont fait beaucoup et il reste toujours à faire, ça dépend de tout ce que nous avons planifié pour que la MONUSCO continue à faire pour nous. Nous avons fait un grand travail vers la population. Et je crois que maintenant là je peux vous assurer que la MONUSCO peut continuer à faire les patrouilles comme par le passé, parce que maintenant là, on a déjà arrangé le problème avec la population », a affirmé le commissaire supérieur principal Jacob Nyofondo.
Constant Same Bagalwa depuis béni.
