La dépossession des propriétés privées, à la cité Ewa , au quartier Kindobo, dans la commune de Nsele se précise .Les victimes de cette expropriation étaient descendues en masse sur terrain à Nsele pour avoir les éclaircissements des autorités compétentes sur ce dossier. Cette descente à coïncidée avec l'arrivée sur terrain du Conseiller spécial du Chef de l'état en charge des Infrastructures,David Mukeba Kalengayi. Ce dernier a essayé dans son intervention de préparer le moral des victimes en des termes doux.
Il a fait savoir qu'il sera érigé sur ce site un ouvrage d'utilité publique. Ce qui veut dire selon lui que le gouvernement de la République prendra les dispositions nécessaires pour indeminiiser les propriétaires de parcelles se trouvant sur le site a problème. La proposition du Conseiller spécial David Mukeba Kalengayi n'a pas été appréciée par les victimes de cette expriopriation qui veillent coûte que coûte rentrer dans leurs droits surtout qu'elles ont acheté des terrains en bonne et due forme auprès de l'état congolais après avoir menés des renseignement auprès des services comptables.
Depuis un certain temps,il est difficile d'accéder à ce site où les militaires de la Garde Républicaine sont déployés pour sécuriser ce site où sera érigé un ouvrage d'utilité publique.
Selon l' Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO) qui suit de près ce dossier , par l’Arrêté Ministériel N°021/CAB/MINETAT/MIN-UH/2020 du 12 Novembre 2020, le Ministre de l’Urbanisme et Habitat avait désaffecté et mis à la disposition de Madame ASHA RACHIDI, la portion de terre située au village KINDOBO. L'Ongdh note dans un coin daté du 17 mars 2032 qu'à la même date, par l’Arrêté N°022/CAB/MINETAT/MIN-UH/2020 du 12 Novembre 2020, le même Ministre a approuvé le plan particulier d’aménagement de ce site querele.
Par treize Arrêtés signés en date du 4 décembre 2020 et publiés au Journal Officiel du 15 décembre 2021, le Ministre des Affaires Foncières a créé plusieurs parcelles à usage mixte avec des numéros du plan cadastral,dénoncait dans ce communiqué Me Jean Claude Katende, President de l'ASADHO.
Plusieurs années après et contre toute attente, les acquéreurs ont été surpris en date du 4 novembre 2022 de voir que plusieurs éléments de la Garde République sont déployés sur leurs parcelles, empêchant ainsi tout accès.
Sous la protection des éléments de la Garde République, des personnes inconnues des acquéreurs ont détruit leurs maisons, pillé et emporté les matériaux de constructions et d’autres biens.
Les acquéreurs qui se trouvent dépossédés de leurs parcelles ont bravé la peur malgré la présence des militaires de la Garde Républicaine.
Malgré la présence du Conseiller spécial David Mukeba Kalengayi sur le terrain , les victimes de l'expropriation estiment que le Ministre des Affaires Foncières a agit en toute illégalité,pour avoir pris un autre Arrêté Ministériel N°0170/CAB/MIN/AFFL.FONC/2022 du 15 décembre 2022 déclarant ce site d’utilité publique et a ordonné l’expropriation des acquéreurs de leurs biens, sans respecter la procédure et sans leur verser aucune indemnité.
L'Asadho signale qu'à ce jour, plusieurs aux autres Arrêtés Ministériels auraient été pris pour attribuer le même site aux indo-Pakistanais.
L'Asadho exhorte le Ministre des Affaires Foncières à respecter les Arrêtés signés par lui et publiés au journal officiel consacrant la propriété des acquéreurs sur les parcelles qui font l’objet du conflit actuel .
L'association invite le ministre des Affaires Foncières à associer les acquéreurs et ou leurs avocats à toutes les commissions qui seraient mises en place pour régler ce conflit. Molendo Sakombi , ministre des Affaires Foncières est appelé à mettre fin au désordre qu’il a crée par la multiplication des Arrêtés ministériels contradictoires portant sur le même site . Ce membre du gouvernement Sama Lukonde est appelé à respecter la procédure en vue d' indeminiser les victimes en cas d’expropriation.
GK
