La Commission Electorale Nationale Indépendante CENI, sous la houlette de Denis Kadima, n'arrive toujours pas à trouver une ligne droite pour rassurer les congolais du bon déroulement du scrutin de décembre 2023. Cependant, au-delà des problèmes techniques qui naissent comme des champignons tout au long de l'opération d'identification et enrôlement des électeurs, s'ajoute un sérieux problème des ressources humaines, occasionnant ainsi des mécontentements provenant de partout.
Dans la province du Haut-Uele, au Nord-est de la République Démocratique du Congo, des sources concordantes renseignent que le déploiement des agents commis à l'opération d'enrôlement ne s'est pas passé d'une manière orthodoxe avec comme conséquence, des frustrations au zenith.
En outre, une formatrice électorale du territoire de Rungu, transposée en agent contrôleur a risqué de perdre sa vie lors d'un accident mortel survenu en date du 18 février de l'année en cours, en plein exercice de ses fonctions. La nommée Catherine Monokoko, âgée d'une trentaine d'années, qui faisait le voyage en moto, a connu une fracture grave et son cas est inquiétant pour l'instant.
Admise aux Cliniques Universitaires de l'Uele, la pauvre agente électorale est abandonnée à son triste sort alors que sa situation nécessite une prise en charge plus meilleure, notamment dans une structure adéquate. Entre-temps la CENI, à sa qualité d'employeur de madame Catherine Monokoko, préfère le silence que d'agir le plus urgemment possible.
Rappelons que madame Catherine a été affectée par la Commission Électorale Nationale Indépendante pour superviser trois centre d'enrôlement dans le territoire de Rungu en chefferie Ndey, précisément à NEISU, EKULA et ONYATANDRO.
Redaction