Les combats entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et le groupe armé, le Mouvement du 23 mars (M23) continuent d'entraîner des mouvements de population et autres violations des droits humains dans les localités telles Rubare, Kalengera, Kako, Rangira et Ntamugenga dans le Territoire de Rutshuru,note le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des nations unies (OCHA) dans ses notes à la presse.
A Kanyaruchinya, bourgade située à la peripherie de Goma, chef -lieu de la province du Nord-Kivu, des familles se sont arrivées durant la journée du 27 octobre, a constaté une équipe d’organisations humanitaires en visite pour s’impregner de la situation.
Au moins 1 500 personnes seraient arrivées de Rutshuru à Kanyaruchuniya depuis le 21 octobre dernier , signale l'agence onusienne en charge des questions humanitaires.
Depuis la reprise des affrontements, OCHA note que près de 40 000 personnes seraient nouvellement déplacées dans le territoire de Rutshuru ; au moins 12 000 autre personnes ont traversé la frontière pour l’Ouganda.
Vivement un couloir humanitaire
OCHA note que la protection des civils demeure un défi majeur. Surtout que l'accès est fortement entravé entre Rutshuru et Goma, empêchant les opérations humanitaires, notamment l'acheminement de l'aide, dans les régions de Rutshuru et Kiwanja.
Les besoins restent élevés dans tous les secteurs, notamment en vivres, abris, santé et eau, hygiène et assainissement.
Jusqu'aux affrontements de la semaine dernière, les violences entre l'armée congolaise et les M23 ont causé le déplacement d’au moins 186 000 personnes.
Au moins 24 sites spontanés ont été créés dans le territoire de Nyiragongo depuis mars 2022, pour héberger près de 22 000 personnes déplacées, précise OCHA.
GK
