Femmes Solidaires pour la Paix et le Développement( FSPD), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de la femme et fille par l'entremise de sa Présidente Nationale, Mme Desy Furaha Maliro suit de prêt la situation sécuritaire dans la partie Est du pays avec la reprise des combats entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ( FARDC) et les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda.
D'après les informations provenant de la base de FSPD à Rutshuru, les FARDC se comportent bien sur terrain face à l'ennemi qui se trouve en débandade.
C'est ainsi que l'ONG FSPD mobilise ses bases disséminés à travers le pays à se ranger derrière les FARDC pour la reconquête des villages et localités occupés par les terroristes du M23.
Fspd qualifie les terroristes du M23 comme auteurs des violations des droits de l'homme et de Droit International Humanitaire(DIH).
La FSPD continue à encourager le respect et l'application de l'Accord- Cadre d'Addis Abeba par les signataires.
Sur le même registre, FSPD signale que depuis mars dernier, des affrontements entre l’armée congolaise et le groupe armé M23 avaient déjà occasionné le déplacement d’au moins 186.000 personnes, portant à plus de 396.000, le total de personnes déplacées dans le territoire de Rutshuru.
Se basant sur les statistiques fournies par le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des nations unies (OCHA), FSPD note qu'au moins 23.000 personnes ont été déplacées par le dernier épisode de violence qui a éclaté le 20 octobre dernier entre l’armée congolaise et les rebelles du Mouvement du 23 mars dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les combats ont éclaté dans la localité de Rangira, et se sont étendus dans d’autres villages du groupement de Jomba dans la Zone de santé de Rwanguba causant les milliers de personnes déplacées.
GK