La Société Congolaise pour l' Etat de Droit (SCED), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l'homme et de lutte contre l'impunité basée à Kananga chef-lieu de la province du Kasaï central dit suivre de plus près l' actualité politique dans la province du Kasai central dominée par les préparatifs de la dexiéme visite du Président de la République.
Tout en rappellant que les promesses faites lors de la première visite visant à sortir les populations meurtries qui continuent d' afficher le visage d' un vrai parent pauvre de la précarité et de la misère peinent de se réaliser , la Société Congolause pour l' Etat de Droit se permet une fois de plus de plaider en faveur des veufs et veuves, des orphelins, et des survivants des violences. sexuelles liés conflit armé ayant opposé les forces de défense et de sécurité aux éléments de la milice Kamuina Nsapu pour que justice leur soit rendue et qu' ils obtiennent droit à réparation.
La SCED ne comprend pas pourquoi les dossiers emblématiques Nganza, Mulombodi et Tshisuku transmis à l' Auditeur Général des FARDC depuis 2019 ne sont toujours pas renvoyées devant les juridictions compétentes?
Elle ne comprend pas non plus pourquoi le Gouvernement central traîne pour mettre en place le Fonds d' indemnisation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits armés et autres crimes graves ?
En attendant, la SCED exhorte le Président de la République , au nom du principe de la continuité de l' Etat, à présenter aux nombreuses victimes les excuses publiques du Gouvernement de la République pour avoir failli à son obligation de les protéger.
La SCED juge qu' on ne construit pas ni développe une contrée sur les larmes et le sang des innocents.
Entretemps, tout passe, sauf le lourd héritage, moqueur des blessures profondes de nombreuses victimes, conclut le Bâtonnier Dominique Kambala Nkongolo, Directeur Général de la SCED.
GK
