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Meurtre des civils à Kasindi par la Monusco : le député Crispin Mbindule monte au créneau et exige le jugement des auteurs en RDC

 

Le député national Crispin Mbindule Mitono dénonce le meurtre de trois personnes par des casques bleus de la Monusco dans la commune rurale de Kasindi en limite avec l'Ouganda, en territoire de Beni, le dimanche 31 juillet 2022 au cours d'une altercation entre les deux parties . 

Dans une interview accordée à la presse ce lundi 1er août 2022, cet élu de Butembo estime que cet acte ignoble vient confirmer la tuerie par la mission Onusienne, des civils lors des récentes manifestations anti-Monusco dans les villes de Goma et Butembo au Nord-Kivu.

Il exige ainsi, non seulement l'ouverture d'une action judiciaire contre les auteurs de cet incident malheureux, mais aussi leur jugement en République démocratique du Congo où ils ont commis leur infraction qualifiée de « sabotage du peuple congolais ».

« La Monusco a non seulement cassé la barrière, mais a également tué les Congolais en armes en tirant à bout portant à balles réelles. Nous demandons au secrétaire de Nations-Unies de corriger ces délinquants là. Je ne vois pas même une armée de l'Afrique se comporter de la sorte. L'incident de Kasindi confirme les tueries de Butembo et Goma » a déploré Crispin Mbindule, élu de Butembo.

« Nous réclamons qu'ils puissent être jugés, car ils n'ont pas l'autorisation de tuer les congolais. Nous ne voulons pas qu'ils soient jugés dans leurs pays d'origine, qu'on les juge ici au Congo. Que est alors la différence qui existerait entre l'armée rwandaise qui entre en RDC sans autorisation et les casques bleus qui cassent la barrière et tuent les gens à Kasindi ». 

Notons que des militaires de la brigade d'intervention de la force de la Monusco de retour de congé selon cette mission Onusienne, ont ouvert dimanche 31 juillet, le feu sur des civils dans la commune rurale de kasindi et pour des raisons encore inexpliquées en forçant ainsi, le passage.

Plusieurs autres civils ont été blessés lors de cet incident fustigé également par le gouvernement congolais.

Elias Aungama, à Goma