Huit civils , parmi eux 3 femmes grièvement blessés dans une attaque rebelle ont été transférés ce vendredi 13 août de Mabendi, en territoire de Djugu à Bunia par Monusco et c'est dans le cadre de son mandat à chaque fois que les besoins se font sentir.
Mr.Karna Soro, chef du bureau de la MONUSCO/Ituri a précisé que cet acte posé s'incrit dans le cadre humanitaire
« C’est un acte humanitaire qui est posé, nous avons été sollicité par le gouverneur pour appuyer la communauté qui a elle-même pris en main la situation. Et comme vous le savez, le gouverneur est en même temps le chef des opérations dans la zone et donc c’est à ce titre qu'il mobilise toutes les énergies qui sont autour de lui pour appuyer la communauté, c’est à ce sens qu’il a sollicité la MONUSCO pour ramener ces civils a bunia » a précisé à pressecongo.com ce cadre onusien.
Ces victimes toutes des civils avaient été blessées par les miliciens du groupe armé zaïre, affirme le lieutenant Jules ngongo qui salue le travail qu'abat la Monusco
" Pour la protection des civils , ce sont les forces armées et ses partenaires! Vous savez que nous avons des partenaires et ce sont ces partenaires qui combattent avec nous, ce qui nous permettra d'avoir l'idéal qui n'est d'autres que faire taire les armes par tout les moyens possible" a souligné lieutenant Jules Ngongo, porte parole du gouvernement provincial et de FARDC en Ituri.
A lui d'ajouter que "Ceux qui restent en vie ont droit à la protection, c’est ce que nous sommes entrain de faire nuit et jour dans les opérations ou par d’autres moyens pour protéger nos compatriotes sans distinction aucune. Ceux qui sont blessés ont droit d’être pris en charge par le gouvernement Congolais. Nous avions d’abord stabilisé leur état de santé de là, par notre unité médicale d’Intervention Rapide des FARDC et à travers nos partenaires celà nous ont permis de les évacuer et là, ils seront pris en charge par les forces armées de la RDC"
Il réitère cependant de l'engagement des autorités d'imposer la paix en Ituri quoi qu'il en coûte.
Il sied de noter que des milliers des familles ayant fuient les atrocités, vivent depuis des années sous la protection de casques bleus déployés dans le territoires de Djugu.
Rappelons que les groupes armés Zaïre a mené une attaque qui ciblant un veuillé mortuaire dans le village Damas de la chefferie de Mabendi , laquelle avait fait une vingtaine des morts, plusieurs blessés et un mouvement important de déplacement.
Constant Same Bagalwa