Le Collectif d’Actions de la Société Civile(CASC), une plateforme regroupant en son sein diverses organisations formelles de la Société Civile, des Mouvements Citoyens ainsi que des personnalités dit suivre avec une attention soutenue, la situation qui prévaut dans l’Est de la République Démocratique du Congo, précisément l’agression de la République par les terroristesdu M23 ayant entrainé entre autres, le déclenchement des manifestations exigeant le départ de la MONUSCO.
Le CASC se dit consterné par les incidents déplorables qui ont occasionné, le lundi 25 et mardi 26 Juillet 2022, des pertes en vies humaines des citoyens, des dégâts matériels, et toute forme de violence ayant affecté aussi bien les agents de la MONUSCO que les manifestants.
Tout en condamnant toutes ces bavures, le CASC encourage la population, victime de l’insécurité depuis des décennies sous l’œil impuissant du gouvernement et ses partenaires, à privilégier les méthodes de revendication Non - violente et pacifique;
Le CASC exige qu’une enquête impartiale et indépendante soit diligentée pour déterminer les responsables des actes de violence ayant endeuillé pour la énième, la Province du Nord Kivu et la RDC.
Le CASC demande au Gouvernement de la RDC d’harmoniser, avec le Conseil de Sécuritédes Nations Unies, en tenant de compte de la participation de la Société Civile, un plan urgent plus réaliste de sortie de la MONUSCO.
Le CASC recommande au Conseil de Sécurité des Nations Unies, de mettre à la disposition du Gouvernement de la RDC, un fond à hauteur de 50% du budget annuel de la MONUSCO pour une période de10 ans. Ce fonds permettra d’outiller les FARDC pour l’éradication des groupes armés et la sécurisation des frontières du pays.
Enfin, Le CASC invite le peuple congolais à rester vigilant et soutenir les efforts des FARDC dans sa mission régalienne de sécurisation et de défense de l’intégrité du territoire nationale, note Joseph Nkinzo, Coordonnateur National du CASC.
GK