« Tous les discours de haine et d’ incitation tribale doivent être condamnés et combattus », tance le Bâtonnier Dominique Kambala Directeur Général de la société congolaise pour l’état de droit (SCED), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme et de lutte contre l’impunité basée à Kananga chef-lieu de la province du Kasaï central.
L’avocat signale que c’est depuis la publication du Gouvernement provincial le jeudi 23 juin 2022 que son organisation assiste à une résurgence , dans les réseaux sociaux , d’ une réthorique très dangereuse qui frise véritablement la haine et l’ incitation tribale, alors que la Province du Kasaï central ne s’ est pas encore totalement remise de son passé douloureux et tumulueux qui avait compromis la paix,.
La SCED a pris connaissance de la déclaration de la communauté de Luiza qui rappelle notamment la logique de l’ unité kasaienne, évoque l’ existence d’ un projet machiavélique et menace même le retrait du territoire de Luiza de la Province du Kasaï central.
La SCED juge ces propos absolument inadmissibles dans un état de droit et dans une région post conflit.
Elle condamne véhément les auteurs de cette déclaration , les invite à la retenue et de s’ abstenir d’ invoquer des affiliations ethniques et de faire recours à un langage provocateur qui pourraient conduire à la haine et à la violence.
Elle recommande aux quémandeurs des postes politiques de s’ abstenir d’ instrumentaliser l’ ethinicité ou toute manipulation qui sème la graine de la division.
Elle rappelle que tout individu responsable d’ incitation à la haine tribale est susceptible d’ engager sa responsabilité pénale devant les instances judiciaires.
La SCED exhorte le Gouverneur de province et son gouvernement à s’ investir pour s’ appropier de la mise en oeuvre des mécanismes de justice transitionnelle, en vue de consolider la paix , gage du développement .
GK