« Quelles conséquences tirées finalement du procès 100 jours ? « , s’interroge la Société Congolaise pour l’état de droit ( SCED ), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme et de lutte contre l’impunité basée à Kananga, chef-lieu de la Province du Kasaï central.
L’ongdh rappele que le procès de 100 jours était au centre des assises des États généraux de lutte contre la corruption ont eu lieu du 19 au 23 octobre 2021.
« Au coeur des travaux se trouvait le procès 100 jours , pris comme cas d’ école qui a motivé, au début tout comme à la clôture, l’ engagement total des tous les acteurs à lutter contre la corruption, ce mal insidieux aux effets multiples que délétères », explique le Bâtonnier Dominique Kambala, Directeur Général de la SCED.
Ce dernier indique qu’avec le verdict rendu dans ce procès le plus médiatisé du pays , la Société Congolaise pour l’ État de Droit conclut que l’ arrêt de la Cour d’ Appel de Kinshasa Gombe vient de porter un coup fatal et mortel à la lutte contre la corruption. Cet arrêt, note l’avocat, va réduire l’ État de Droit à un simple slogan de marketing politique et remettre en cause l’ impulsion donnée par la plus haute autorité du pays. Pour tout dire , il risque de jeter une sérieuse opprobe sur la justice congolaise qui fonctionne à double vitesse, conclut.le
Bâtonnier Dominique Kambala.
Gk
