Les Journées sociales du Centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) ont été ouvertes à Kinshasa, lundi, pour suggérer de meilleures pistes de solution susceptibles de faire advenir la paix dans la partie Est de la RD Congo, longtemps meurtrie, par le Père Alain Nzadi-A-Nzadi directeur de ce cadre situé en plein centre-ville de la capitale du pays.
« Nous devrions nous révolter de voir constamment le spectacle révoltant des dizaines de milliers de Congolaises et Congolais parcourant, sans espoir de retour et souvent sans horizon défini, les sentiers rocailleux, les montagnes parfois fumantes, les routes souvent défoncées ou inexistantes de cette partie du pays », a surtout soutenu le Père Alain Nzadi-A-Nzadi avant d’inviter les participants à la rencontre parmi lesquels des parlementaires, des acteurs de la société civile et autres leaders locaux de réfléchir sur cette situation de l’Est qui a longtemps duré et apporter des solutions.
Mais avant le mot d’ouverture, le directeur Batumike de l’Ebuteli, un centre politique qui travaille pour le moment sur le développement du Congo, et le recteur de l’Université Loyola du Congo, de la mission catholique de Kimwenza à Kinshasa, ont relevé, tour à tour, l’importance de ces assises qui cherchent notamment à comprendre pourquoi ces conflits de plus de décennies et comment y mettre fin de manière définitive.
Père Rigobert Minani, chef du secteur de recherche et animation sociopolitique du CEPAS, s’est attelé sur les objectifs de ces journées sociales en invitant les participants de tenter de comprendre les « enjeux de la continuations des confits à l’Est et leurs dynamiques locales, nationales et internationales. et dynamique de la continuation des conflits à l’Est de la RD Congo ». Pour le Père Rigobert Minani, il faut, pour les participants, d’explorer les logiques des conflits et les voies de solution, l’impact de l’intervention des pays voisins de l’Est de la RDC dans la continuation des conflits, l’engagement du pouvoir central dans les efforts pour mettre fin à ces conflits, décloisonner les conflits à l’Est par rapport à l’opinion publique nationale et de proposer les actions à mener pour faire de ces conflits une priorité.
GK
