La société civile de la Commune rurale de Mungwalu et ses environs dément les informations données par l’armée dans les ondes des radios , celles d’attribuer les massacres des civils le Dimanche dernier à Camp Blanquette aux résultats des affrontements entre les deux groupes armés, notamment Codeco et auto-défense communément appelée Zaïre.
Se confiant à Pressecongo.net ce mardi 10 mai 2022, Denis Masiko Animalise, son coordonnateur indique que ce sont les miliciens Codeco qui ont signé une incursion dans ce coin pendant que la population exerçait ses activités quotidiennes
» Même Dieu lui-même connait que ce sont les miliciens Codeco qui sont venus attaqués la population à Camp Blanquette. Mais quand le porte-parole de l’armée parle d’un affrontement entre les deux forces négatives dont Codeco et Zaïre, c’est juste la méconnaissance des réalités du terrain car Il est difficile à quelq’un qui est à Bunia de donner les informations contradictoires à ce que nous vivons sur terrain. »a-t-il précisé.
Denis Masiko Animalise qualifie d’autres parts les propos du lieutenant Jules Ngongo à une fuite de responsabilité et faire la campagne de l’armée
« ce qu’a dit le porte-parole de l’armée sur les attaques de Camp Blanquette, c’est une fuite de responsabilité de notre armée devant les ennemis et il fait plutôt la campagne de celle ci. Moi je pense que comme le lieutenant Jules Ngongo dit souvent que nous avons une seule armée, alors pourquoi les rebelles s’affronter pour contrôler une partie du territoire ? Mais où est l’armée ? Je pense que ce sont les militaires FARDC qui preste serment de protéger l’intégrité du territoire national et non les groupes armés » a ajouté Denis Masiko au cours d’une interview accordée à Pressecongo.net
Rappelons qu’en vertu des attaques sanglantes contre les civils à Camp Blanquette, il y a controverse autour des informations, l’armée parle des affrontements entre Codeco et Zaïre, chose qui est rejettée par la société civile qui parle plutôt des attaques de Codeco contre les populations civiles.
Bruno Akilisende
