Il fait plusieurs années que la province de l’ituri fait face à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers qui s’attaquent principalement à la population civile. Le professeur Kavarios Dudanga ,un notable de la communauté iturienne sollicite une table ronde entre les filles et fils de l’ituri pour la recherche de la paix dans cette jeune province en Voie de destruction par ses propres fils.
Dans une interview exclusive accordée à Pressecongo.net ce mardi 17 mai 2022 à l’occasion de la journée nationale de libération de l’AFDL, cet ancien député national indique que n’eut été l’insécurité dans la partie Est du pays, le chef de l’état n’allait pas décréter l’état de siège en ituri et Nord Kivu, y compris la communauté internationale représentée par la Monusco de peur qu’ils ne soient jugé de la non assistance des personnes en danger
» Ma grande demande à mes frères et sœurs ituriens, c’est de se mettre au tour d’une table pour qu’ensemble nous puissions décider pour la paix et une fois nous allons décider , certaines demandes formulées par certaines factions des personnes trouveront des solutions. Parceque une fois nous aurons la paix, automatiquement la Monusco va emballer ses affaires et l’état de siège cessera de se faire entendre « a-t-il indiqué
S’agissant de la question liée à celle de la population qui reste hostile à la présence de la Monusco en ituri, Le prof Kavarios Dudanga pense que là où il y a insécurité, le monde n’acceptera jamais d’être taxé de la non assistance des personnes en danger, c’est ce qui justifierait la présence des forces onusiennes sur le sol congolais. Il pense que la persévérance de la Monusco et l’État de siège en ituri, est une matière de réflexion à la population iturienne, Car si à partir de ces deux mesures l’ituri ne retrouve pas la paix, alors les ituriens doivent gagner la paix entre eux pour que leurs existences se terminent
» la Monusco est une institution mondiale qui vient pour l’observation et comme intervenant aussi là où les choses ne tiennent pas et c’est pour éviter à l’espace mondial d’être taxé de la non assistance des personnes en danger. » a précisé ce cadre scientifique
Rappelons que dans certaines zones en ituri, la population est hostile envers la présence de la Monusco, celle-ci soupçonne cette institution mondiale d’avoir alimenté les conflits dans leurs régions. Dans le territoire de Mambasa par exemple , la population s’est imposée à toute installation de la Monusco dans cette partie de l’ituri.
Bruno Akilisende