Dans une note à la presse, le Collectif d’Actions de la société civile ( CASC), une plateforme regroupant en son sein les mouvements citoyens, les organisations Féminines et organisations traditionnelles de la société civile condamne la répression des agents de l’ordre sur les militants de l’ECIDE, parti cher à Martin Fayulu, candidat malheureux à la présidentielle de Décembre 2018.
« Notre Constitution et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) garantissent la liberté de manifestation et de rassemblement.
Nous exigeons une enquête pour identifier et sanctionner les commendataires de ces crimes », martele Joseph Nkinzo, Coordonnateur National du CASC.
Pour rappel, le vendredi dernier, les militants de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement » (ECIDÉ) manifestaient contre l’examen de la loi électorale à l’Assemblée Nationale. Ils ont été brutalement dispersés par les éléments de la police déployées à cette occasion pour étouffer leur marche pacifique.
Les observateurs déployés le vendredi 22 avril 2022, par CASC pour faire le monitoring sur le documenté le déroulement de la manifestation ont documenté des actes de torture et traitement inhumain infligés aux militants de l’ECIDÉ par les éléments de la Police Nationale Congolaise.
CASC condamne fermement le recours à l’usage disproportionné de force et exige aussi qu’une enquête judiciaire crédible soit diligentée et que les commanditaires et les auteurs de ces actes soient sanctionnés conformément à la Loi.
GK